Dimanche 1 Juin , 

La colonie capturée à Marsannay et qui amusait le chat ( voir mail précédent) a grossi.

 

José, Adhérent, 100% bio, passionné a suivi l’évolution de ses abeilles au jour le jour
Il a préparé une nouvelle ruche,   Le temps est au beau,  Nous allons transférer.

 

 

 

Voici la ruche a sa place définitive

 

Nous ajouterons une hausse vide cachant un nourrisseur

Rempli de sirop  sucre de canne 50/50 qui les aidera à bâtir  les 5 nouveaux cadres

 

Rien que du naturel chez José

 

 

La minute militante :

José me fait venir dans son atelier et me demande pourquoi le vendeur lui a affirmé qu’on ne pouvait  mettre que cette peinture alu  sur les ruches et qu’il ne fallait surtout pas utiliser les produits écologiques dont José pare sa maison depuis toujours.

Il me dit : c’est moche, ça sent mauvais, me montre l’étiquette, carrément  dégoûté de lire :

 Se laver les mains, ne pas manger, ne pas boire, toxique pour l’environnement avec le logo du poisson mort ….

J’en profite pour lui expliquer que cette peinture est celle que nos grands-pères mettaient sur les tuyaux de poêle; depuis le chauffage central, le lobby industriel a cherché une reconversion et imposé son produit chimique + aluminium toxique dans toutes nos campagnes.

En 2003, les preuves scientifiques de relation entre aluminium ingéré en petites quantités et maladies neuro dégénératives telles que Alzheimer ont été  clairement établies.  Les questions  proposées au sénat (1091S 11/11/2010 par exemple ) sont toujours sans réponse.


Ni José ni moi ne peuvent comprendre que ce produit ait reçu l’agrément apicole,
c’est de notre rôle d’informer et résister aux puissants lobbys industriels

 

José emportera le reste du bidon toxique au recyclage et a compris qu’il s’était fait tout simplement « rouler »,

Au bilan, il a : une ruche moche couleur aluminium,  un bidon de 1 litre acheté 20 € posé moitié rempli  à la déchetterie.

 

Mardi 3 juin, visite à la DREAL afin de poser une hausse.

 

La ruche piège attend toujours ….

 

L’an dernier nous n’en avions pas mis et un essaim s’était promené devant les fenêtres du 2é étage avant de que la capture par SAGE soit une « attraction » quelques mètres plus bas.

 

Superbe buisson fleuri à quelques mètres de nos ruches

 

Les salariés ont de la chance.

 

Nous aussi car il y a un aussi un cerisier

 

Impossible de faire une photo en même temps que cueillir et déguster.

 

Les apiculteurs mettent la tenue

 

Consignes de sécurité obligatoires et affichées à l’entrée du rucher

 

Et hop! Une hausse bleue au-dessus des ruches ocre.

 

Marien à la manœuvre.

 

 Nous continuons en passant par la maison de retraite.

 

Pose d’une hausse déjà bâtie  sous le regard attentif du lapin qui partage le même  jardin sans se soucier des abeilles

 

L’ocre vieillit assez mal, je profite de ce compte rendu pour faire un appel à tous :

 

Avec quoi souhaitez-vous que nous protégions nos ruches ?

 

-          De l’huile de lin chaude, comme la ruchette de capture sur laquelle est le chat ?
C’est très beau cependant doit être refait tous les ans …. Quel boulot !

 

-          De la peinture ocre naturelle et farine ?
Ce n'est pas facile à faire et s’abîme > 2 ans, peut être faut-il repasser tous les 2 ans ?

 

-          De la peinture microporeuse bio, comme la ruche piège jaune ?

-          Autres idées ( sauf chimie bien sûr !!!)

     A vous.

 

 

Jeudi 5 juin appel de la Mairie de Fontaine le Dijon qui nous trouve après avoir parcouru toutes les listes et s’être fait rembarrer par plein d’apiculteurs occupés à autre chose (pourquoi  s’inscrivent-ils alors ?)

L’équipe Essaims parfaitement rôdée se met en route.

 

20 minutes après l’appel Gérard arpente les lieux et ne trouve pas d’abeilles.

Pendant que nous cherchons, Catherine aperçoit un petit bout de cire fraiche et quelques abeilles au sol.

 

La branche du sapin nous renseignera :

L’essaim est parti.

Nous interrogerons les voisins ;

 Il y avait bien un essaim accroché là depuis hier soir au moins …

Nous repartons tous bredouilles
 (un peu fâchés contre ceux qui ont demandé à être les premiers sur les listes et ne se déplacent que quand ils en ont envie)

 


 

Sur la route du retour, Appel de Francis, nargué par un essaim qui vient de se fixer à 10 mètres du sol.

Les Cueilleurs étant bien équipés, nous allons monter une ruchette tout là haut.

Opération réussie

Après 1 bonne heure d’efforts, l’ouverture de la ruchette sera à 20 cm de la grappe d’abeilles.  Certains que ça va fonctionner, nous les laissons tranquilles toute la nuit

 

 

Le lendemain les abeilles sont toujours sous la branche.

 

La ville de Dijon décide de nous prêter une Nacelle.

 

Nous en profitons pour inviter les journalistes,
une capture d’essaim dans un arbre à 10m de haut avec débauche de matériel ce n’est pas banal

 

Début d’après midi, tout le monde est là, et les abeilles s’en vont …ailleurs.

 

Elles n’avaient aucune intention d’être dans le journal !

 

Vendredi 6 juin :

Sympathique Barbecue d’Apiculteurs citadins civils et militaires réunis pas de photo !

 

 

10 juin,
appel de Bernadette qui croit avoir des abeilles en haut de la fenêtre de la chambre.

Juste le temps de glisser le téléphone pour tenter une photo et paf ! sur le front.  Réponse avant l’image : ce sont des guêpes bien agressives.

 

Force est de constater que l’on ne peut plus du tout ouvrir la fenêtre. La biodiversité en ville atteint « mes »  limites,  il va falloir supprimer ce nid sans chimie toxique bien sûr.

 

Image d’un de mes  agresseurs rentrant

sous les lattes de bois.

 

 

Les deux galettes du nid tout jeune car pas encore refermé dans sa boule de papier mâché

 

 

12 juin, nous n’avons pas du tout participé à cela, cependant l’événement est suffisamment insolite pour que je le « colle » ici.

Un essaim d’abeilles se pose dans un FAUX ARBRE…

 

Ça fait plaisir de voir deux apiculteurs amateurs en ville.

 

La scène est insolite. Place François Rude, un essaim de 12 000 abeilles est venu se nicher dans la sculpture de visage faussement sylvestre, Semper Virens.

 

Depuis son installation dans la rue piétonne, c’est la première fois qu’un tel spectacle est visible.

 

 Jeudi 12 juin 2014, deux apiculteurs se chargeaient de déloger les occupantes.

 

 “Vous arrivez un peu trop tard, on vient tout juste des les contenir”.

 

Arrivées en début de l’après-midi, les abeilles se sont logées sur une des branches à l’intérieur de la structure.

 

Source (miroir mag)

 

Quelques jours de calme ensuite, utilisés pour préparer correctement les API Days

 

Comme cela se passe au jardin des sciences, nous avons souhaité être présents le plus possible et :

 

-          Intervenir dès le jeudi en présentant l’association dans 3 petites écoles simultanément

-          Animer une journée Extractions le samedi, accueillir 5 groupes et leur faire découvrir le monde des abeilles

-          Animer l’atelier Extraction en continu le samedi 21 juin et accueillir en parallèle l’association Julieva.

Préparation …. Sans image

Je profite de ce blanc dans nos récits pour vous raconter une capture faite à Nuits Saint Georges le 21 mai   

 

Le 19 mai au soir, appel d’un habitant de Nuits car des abeilles viennent de s’installer sous son toit


Méthode classique que je vous conseille si l’installation est récente

( ça marche s’il n’y a pas encore de ponte è pas de jeunes à élever)
placer un chiffon avec un parfum très fort ou une odeur que les abeilles n’aiment pas exemple gazole

 

Le 21 mai au matin appel du même qui nous dit :

« Votre astuce a fonctionné, j’ai mis un vieux jean imbibé de gazole dans le chêneau tout près de l’endroit ou elles entraient et elles sont toutes sorties cette nuit, ça fait un tas directement sur les tuiles !  »

 

Sachant que ce n’est pas haut, avec Francis, munis du kit de capture classique, nous décidons d’aller voir.

Sympathique maison  sur un grand jardin,

Beaucoup de fleurs, pas étonnant que les abeilles s’y trouvent bien

 

Dès l’arrivée de la ruchette, les abeilles se précipitent pour échapper à l’odeur de gazole

L’entrée de la ruchette est petite et il semble que l’odeur de gazole maque les appels 

Bonne vieille méthode:

Transvasement avec balayette douce et carton

 

Observation agréable, il semble que ce soient des « Buckfast »

 

Abeilles réputées pour leur douceur.

 

Si la colonie de développe bien et que la reine n’a pas trop été fécondée par des mâles de « noire », cet essaim sera placé dans une ruche neuve, en pleine ville, et nous installerons deux webcam accessibles 24/24 afin de montrer que les abeilles de SAGE se plaisent super bien en ville !

 

Si ce projet vous dit, nous sommes preneurs de toutes les idées et bonnes volontés

 

19, 20, 21 juin,

 

LES APIDAYS

 

C’est parti pour 3 jours de folie !

 

19 juin,

La ville de Dijon a préparé un menu au miel pour les enfants des petites écoles.

 

 

Les associations participant aux API Days sont sollicitées pour venir parler des abeilles lors de la pause méridienne dans 6 écoles

 

SAGE répond OUI pour 3 écoles en même temps !

 

Carole et Fanny se rendent à l’école Voltaire

 

Christine et Marien se rendent à l’école Petit Bernard.

 

Floriane et Philippe se rendent à l’école Anjou.

 

 

Découverte studieuse

Découverte amusée

Grande tenue !

 

20 juin, en compagnie de l’association JARDINOT, nous organisons 5 séances pour 5 écoles différentes
Au menu de chaque session :  découverte de la vie des abeilles, de la constitution d’une ruche, des cadres et bien sûr extraction du miel

 

La salle préparée au matin

 

 Un des groupes

 

 

très intéressés

 

 

 

Au mur: diaporama réalisé pour l’occasion

 par Claire et Brigitte

 

Nous le projetterons aussi en continu le lendemain

 

 

 

 

Découverte du miel sous les opercules

 

Chacun passera et essaiera le couteau « comme un grand »

 

 

 

 

 Chacun tournera la manivelle et la pièce s’emplira d’un parfum extraordinaire

 

 

 

Francis aide les plus petits

Les plus « costauds » sont appelés à la rescousse afin de récupérer tout le miel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo empruntée au Bien Public

Le lendemain, EXTRACTION EN CONTINU pour tous les Dijonnais, dans la GRANDE ORANGERIE

 

EXPO SAGE, Diaporama, ruchettes de démonstration …

Le « Grand jeu » pour un « Grand jour »

 

 ¨Plein de  questions.

Heureusement nous n’étions pas seuls.

 

Il y a eu jusqu’à 5 apiculteurs qui expliquaient en même temps tellement le public a été nombreux

 

Très belles journées …

 

 

Soupeser les cadres bien pleins est une surprise

=

Explications avant de commencer la désoperculation, au second plan un apiculteur PRO  explique lui aussi toujours et encore..

 

Merci Carole pour ces photos

 


 

24 juin, beau temps, juste avant les congés de juillet pour certains, nous décidons d’aller récolter le jardin de Jean louis

 

6 apiculteurs 2 voitures… L’équipe arrive dans le rucher au calme sous le soleil

Toutes les hausses posées en début de printemps sont uniformément  remplies 

Les hausses posées plus tard restent vides

Répartition des tâches, je troque ma tenue pour l’appareil photo

 

 

A gauche, cadre très bien rempli

 

 

 

Pendant qu’ils manipulent tous, je tiens compagnie au groseillier dont les fruits sont à point

 

Miel doré et son abeille sous le couvre- cadre

 

Au retour, c’est Marien qui se met à la désoperculation

 

Première utilisation de notre extracteur électrique, c’est d’un grand confort.

 

 

19h  sa récolte 2014 est terminée,
nous avons une pensée pour lui.


Sur cette image, le récit de juin prend fin.

 

En juillet, nous avons réalisé plusieurs extractions, toujours avec du public, des enfants

Je vous raconterai cela très bientôt.

 

Looping aidé de tous les adhérents m’ayant adressé leurs photos sans lesquelles ces pages n’auraient pas de couleurs.